3 – Le test de grossesse

Nous voilà 15 jours après. Nous appréhendons énormément. Il est vrai que depuis 1 an et demi nous essuyons les échecs.

Ce matin là, j’urine dans un pot stérile et j’y trempe les deux tests de grossesse que Jeremy avait acheté le matin même.

Le sablier des tests clignote. « Pire que l’attente des résultats du bac » murmure t’il en souriant. Les secondes nous paraissent véritablement des heures.

« Enceinte 1 – 2 semaines » voici ce que les deux test de grossesse affichent. Nous ne réalisons pas mais le sourire ne se décroche pas de notre visage.

Je ne pourrais pas décrire ce que j’ai ressenti à ce moment là mais je pense que beaucoup de soulagement m’a envahi, moi qui me croyait stérile.

Je suis si heureuse. J’aimerais le partager aux personnes que j’aimes, ceux qui nous ont suivi tout au long de notre parcours. Mais je ne peux pas, nous devons attendre encore peu. Nous voulons les protéger d’une éventuelle fausse couche.

Le lendemain rendez vous pris dans un laboratoire pour un dosage des BHCG mais sanguin cette fois ci. Résultats à 566. Cela est bien réelle, je suis bel et bien enceinte.

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2 – Rendez – vous au centre pour couples infertiles.

Le jour est arrivé. Autant pour Jeremy que pour moi même, nous mettons beaucoup d’espoir dans ce rendez-vous.

Nous rencontrons pour la première fois, notre gynécologue (Dr G.). Une femme professionnelle et à l’écoute. Pour ce premier rendez-vous, elle nous pose une série de questions, comme nos habitudes de vie ou nos antécédents familiaux ou même nos professions. Tous cela dans le but de mieux nous connaître et ainsi adapter le protocole médical.

A la fin du rendez-vous, nous voilà avec une liste de rendez-vous, d’examen médicaux à réaliser ainsi que des traitements à prendre et tous cela pour un mois.

Première étape de mon protocole médical : Réaliser une prise de sang, une ECBU (examen des urines) et un prélèvement vaginal.

Deuxième étape : Prendre le duphaston pour déclencher mes règles pendant 10-15 jours.

Troisième étape : Prendre Clomid pendant 5 jours après l’arrivée de mes règles, ceci permettant la stimulation de mes ovaires.

Quatrième étape : Effectuer de nouveau une prise de sang, mais celle ci pendant les règles. Afin de pouvoir la comparer à celle hors des règles.

Cinquième étape : Effectuer une hysterographie dans un centre de radiologie. Cela permettant une radiologie de mon utérus ainsi que de mes trompes de fallopes. Ce jour là j’ai appris que j’avais ma trompe gauche qui était bouché, mais que cela n’avait aucun impact sur une potentielle fécondation.

Sixième et dernière étape : Effectuer une échographie de contrôle chez la gynécologue (Dr G.). Ce jour là, nous avons appris que le traitement par clomid avait bien fonctionné, et que mon ovaire était prêt à ovuler. Alors elle me prescrit une injection par Ovitrelle à faire en une fois le lendemain du rendez-vous.

L’ovulation sera donc effective plusieurs jours (2 à 3 jours) après l’injection.

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1 – Première consultation :

Après plusieurs mois non concluants (un an et demi), nous avons décidé de consulter un spécialiste, nous prenons donc rendez-vous chez une gynécologue.

Le jour du rendez-vous, la gynécologue n’a pas l’air inquiète. Nous sommes un jeune couple ayant toute une vie devant nous, rien d’inquiétant pour elle donc. Pourtant je lui explique que je n’ai jamais eu de règles régulières et que cela m’inquiète. Elle me confirme que cela ne l’inquiète pas. Elle prescrit un spermogramme à mon conjoint, Jeremy, une prise de sang à faire le deuxième jour de mes règles, de l’acide folique ainsi qu’un contrôle de ma température tous les jours pendant deux mois.

Mes règles sont irrégulières mais par chance pour moi, celles-ci apparaissent au bout d’un mois. Pourtant ma courbe de température est restée plate. Je décide tous de même de faire ma prise de sang. Jeremy, lui, avait fais un spermogramme quelques jours auparavant.

Verdict au bout d’une semaine. L’examen de mon conjoint est parfait. Pourtant je suis mitigée et je m’en veux de l’être : Je suis si heureuse pour lui. Mais le problème vient donc de moi alors ? Difficile de l’accepter à ce moment là.

Quelques jours plus tard, je reçois les résultats de ma prise de sang. Je ne suis pas gynécologue mais les résultats me déplaisent. Je décide donc d’appeler ma gynécologue. Cette dernière me dit de continuer ma courbe de température (je lui explique bien, que cela fait plusieurs semaines qu’elle reste plate) mais rien, elle me répond « vous inquiétez pas, vos ovaires sont juste feignants ».

Je n’en peux plus, j’ai l’impression de ne pas être écouter. Étant infirmière, je décide de demander au médecin chef de mon service la prescription d’une échographie, en lui expliquant mon problème. Ce qu’il fait sans hésiter.

Le jour de l’échographie est arrivée, peut être aurais-je enfin des réponses ? Le radiologue prends le temps pour me parler : il me dit que mes ovaires sont « normaux » même si pour lui j’ai un taux anormalement bas de follicules pour mon âge. Qu’est ce que cela veut dire pour lui ?. « C’est juste un point de vue personnel, ne vous inquiétez pas » me répond-il.

Le corps médical n’est pas inquiet, pourtant moi je le suis. Alors je décide de prendre rendez vous dans un centre spécialisé aux couples infertiles, peut être qu’avec l’expérience, ils sauront diagnostiquer mon problème.

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